Et c'est tellement plus étonnant car je ne l'ai pas vue passer. Les premiers jours, j'étais tellement pris par le boulot que le seul fait de regarder, sans apprécier et que par intermitence, mes arriérés de cassettes enregistrées les derniers six mois, faisait que les soirées à partir de sept heures se trouvaient écourtées et à vrai dire un peu lassantes. La fin de semaine par contre a été forte en actes et en émotions. Rendez-vous compte, nous avons passé plus d'une après-midi complète avec notre fils, sa compagne et ses deux filles et ce n'était pas un rêve !!! Par contre arrêter le temps et se dire: ça va rester comme cela... je n'ai pu le faire. En tous cas la deuxième moitié de samedi dernier a été un "encouragement et nous a, m'a montré, que les choses peuvent changer et je veux m'y attacher. Je crois sincèrement que si nous arrivons, lui et moi, à ré-éditer ce type de rencontres, cela ne fera qu'aller mieux entre lui et moi, et forcément tout le monde, car c'est à nous deux que cela va tenir, le reste s'y adaptera, si ce n'est déjà fait. Pour tout dire, dans mon for intérieur, j'ai décidé de tirer un trait et de repartir. Je ne demande qu'à en avoir la force et la volonté et je prie pour que notre garçon ait les mêmes intentions. Donc aujourd'hui, en y repensant, je ne crois pas que quoi que ce soit peut me rendre plus heureux !
Je savoure et comme dit le vieil adage en langue germanique : " Du musst dir das einmal richtig auf der Zunge zergehen lassen" trouve ici et à cette occasion un vrai sens.