ce qui se lit... par ailleurs :
120 000 tonnes par an : c’est le chiffre annoncé pour une structure d’une telle ampleur. Soit trois fois plus que la décharge d’Eschwiller située à trois kilomètres de là, dont l’autorisation d’exploitation cessera en août de l’année prochaine. On craint néanmoins qu’une demande d’extension sur trois ou quatre hectares soit projetée par l’exploitant, en l’occurrence la Sita Alsace, qui devrait déposer un dossier en préfecture dans les délais. 120 000 tonnes à Hirschland cela représente 6 000 camions, des émanations persistantes de biogaz et d’odeurs nauséabondes, des centaines de mètres cubes de lixiviats qui se perdraient dans la nature, un impact paysager déplorable et l’effet immédiat d’une dévaluation des biens et propriétés du secteur de l’ordre du 30%, selon M. Quirin qui cite à ce titre ce qui s’est passé dans d’autres régions de l’hexagone. Reste que tout cela est une affaire de gros sous dans la mesure où les trois frères toucheraient le pactole, puisque la société Villers Service ( Aisne) , une société écran pour le compte de Codev, du groupe Saur, serait prête à débourser plus de 4 millions d’õ, selon l’ADVI qui se base sur les propositions faites à une autre exploitant agricole du coté de Keskastel. Quasiment dix fois plus que la valeur agricole des terres.
Une deuxième déchetterie sur quelques km² nous n'en voulons pas, Nous n'allons pas laisser gacher ceci :