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  • Puis...

    0eaadd72db7f3198ce0a251713bb1bd4.jpgLes jours qui ont suivi, j'étais sur les rotules, je ne reprenais plus le dessus sur la fatigue, j'avais de plus en plus souvent des douleurs "longuement passagères" et je m'inquiétais... mais vers dehors EGO continuait à travailler et je ne montrais quasiment rien. Une semaine avant le 27 Mai, j'ai tondu notre gazon, il y a pour une heure et demie de travail et j'ai mis presque trois heures, je n'avançai pas... et puis ce mal tout le temps, en fait c'était des signes évidents de l'insuffisance cardiaque qui paraissaient de plus en plus souvent.

    Le mardi soir vers neuf heures cela a été assez fort, puis le jeudi soir et le vendreci soir après manger, après 10 heures et vers minuit, trois fois et je ne voulais toujours pas laisser mon épouse appeler le médecin...

    Le samedi 27 Mai était arrivé...

    A demain...

  • Et....

    Arrivé du côté de Troyes, à mi-chemin, je ne pouvais plus faire autrement que de m'arrêter, un parce-que je m'endormais et deux, parce-que les douleurs me reprenant, j'ai vraiment pensé que j'étais "malade" ! Après une heure de somnolence, j'ai repris la route et j'ai pu, tant bien que mal en arriver à ma boîte et ensuite à l'hôtel où bien sûr je me suis écroulé....J'ai dormi, 9 heures sans sentir quoi que ce soit et le mardi matin je suis allé "guilleret" comme d'hab', sérieux évidemment, et motivé à mon lieu de travail.

    La journée s'est bien passée et au lieu de retourner à l'hôtel, j'ai prévenu mon épouse que je me mettais en route et que... je prendrais une chambre à mi-chemin !

    Mais, c'était sans compter sur les aléas du voyageur en France. Sur l'autoroute rien, essayé trois sorties, près de l'autoroute toujours rien, il est onze heures, tant pis il reste trois cent km de route, je continue....

    Je suis rentré chez nous à 1hre du matin, tombé dans le lit et à six heures trente huit, le réveil de chaque jour, ne me demandez pas pourquoi cette heure bizzare mais c'est comme cela depuis un long temps, c'est l'heure où je me lève le mieux...: ;-), je suis reparti au quart de tour , boulot ... boulot et encore boulot.

    Je vous dirai la suite plus tard ou à demain...

  • Donc...

    07ebb84cb91c5de5832f602f27119d5e.jpgPartant du fait que cela n'avait rien à voir avec quoi que ce soit de physique, j'ai continué mon chemin en ne regardant pas, je mangeais de plus en plus mal, je ne bougeais plus, je commençais à prendre du poids et en quelques mois, trois au plus, j'ai atteint les 120 kilos. Mais EGO était là et rien ne pouvait le convaincre d'y regarder de plus près. Plusieurs fois j'ai commencé à sentir des douleurs dans la poitrine, mais souvent cela se transformait rapidement en "mal de ventre" et après une bonne eau gazeuse, c'était rétabli. Seulement à partir de mars c'est revenu de plus en plus et avec des espacements réguliers de deux ou trois jours.

    Principalement cela me prenait le soir, "après" le stress de la journée, une première fois après mon plus lourd repas de la journée, le dîner, au moment des infos devant la télé, et puis ensuite à l'heure où j'allais me coucher.

    Vers mi-mai c'était presque tous les jours que je me plaignais en moi-même, pour les autres mon "homme extérieur" ne différait pas, il se durcissait en s'enrobant. C'est là qu'un soir à la veille de de rejoindre le Centre de la France, où m'attendait un travail de 2 jours, (1400 km aller-retour), j'ai eu très mal, au point de me préparer un alcool fort pour faire passer ce que je prenais pour des crampes dans le ventre... La douleur était vive et c'était certainement, je n'en doute plus aujourd'hui, un premier "infarctus" ou alors une sévère "angine de poitrine" qui me mettait dans cet état.

    Le lendemain, après avoir dégueulé, ma "gastro" était passée et malgré la fatigue et un état de latence, je suis parti...

    à demain......

  • Alors...

    Depuis le début de l'année 2007, je suis devenu différent. Au travail j'étais moins entreprenant, je voulais moins me déplacer, je n'étais plus très prompt à la réaction, en fait j'étais las. Et c'est peu de le dire. De plus l'inspiration me manquait et je n'étais plus le même par rapport à mes collègues et collaborateurs. J'avais du mal à diriger, plus encore à encourager, soutenir, décider, toutes les activités qui font partie de ma vie d'"artiste", comme on le dit si bien, depuis bien longtemps. J'ai pensé : déprime :pour être honnête et me suis dit, comme à la maison tout est pour le mieux, je vais me retaper et m'en sortir...

    EGO quand tu nous tiens !!! Beaucoup de gens, autour de moi, auraient dû remarquer... mais que nenni, personne ne m'en parlait, personne n'avait de doléances ou de réaction "édifiante" pour que je sache... Je me sentais donc comme ça et je mettais cela sur moi en essayant de me relaxer plus, de faire moins d'heures, de ralentir... mais en effet rien ne s'est amélioré et de toutes les bonnes initiatives personnelles, rien n'allait au bout et donc : je me suis senti de plus en plus las... déprimé, ou dans l'état que je m'étais attribué.

    à demain... 

  • J'ai commencé, je continue !

    Mes très chers,

    Pour un peu j'y restais ! Je crois que je viens d'avoir beaucoup de chance. Le 27 Mai j'ai été victime d'un infarctus, grave, j'en ai réchappé. Je ne suis pas tout à fait retapé mais je retravaille à mi-temps et ai changé radicalement de vie depuis. Je vais vous raconter en détail les jours à venir comment cela s'est passé et mes sentiments à ce propos. En tous cas, je remercie Dieu d'être en vie et de pouvoir le dire !