Hier dimanche, hier soir, soirée d’un dimanche ordinaire, c’est comme si tu t’y attends depuis des mois, des années, alors que le plus souvent tu étais déjà près de perdre toute confiance dans ce qu’on appelle un événement impossible, un « miracle », et voilà que cela se produit ! Tu as bien essayé de simuler tous les scénari possibles, comment tu ferais si cela se produisait, mais cela semble si « impossible » que tu n’en fais pas longuement une priorité….
Et vlan, un dimanche soir bien ordinaire le voilà : ce coup de fil dont tu rêvais et qui n’arrivait pas… Souvenez vous j’en parlais il y a quelques jours… ce fils « perdu… », pas de nouvelles… bonnes nouvelles dit-on ! Eh bien non ! Sa copine, la mère de ses 2 filles, nos petites filles, et de deux autres enfants en plus, a pris ce téléphone et a appelé ! Et pan, dans la tête du « vieux » - « tu sais, il a de nouveau fumé !, il est hystérique, il crie, il est à fond colère et casse tout ! », je ne voulais pas entendre ça, je voulais une bonne info, un espoir… en quelques mots me re-voila il y a quelques années et dans les mêmes chaussettes. IMPUISSANT – oui c’est des trucs de jeunesse, il va s’arrêter…etc… Personne ne m’avait convaincu et pour cause ! Violent, oh que je m’en souviens, alcool ça aussi , coups de pieds dans tout ce qui tombe dessous, conneries en voiture : oui, et ses filles il y pense ? mais non bien sûr ! Atterré, bien que prévenu par ma voix intérieure depuis quelques jours me voilà face à la même situation : que vais-je faire ? Je suis calme, je fais passer le message de l’espoir, je ne dois pas « prendre une responsabilité de père », il a quand même 27 ans et est adulte ! Je parle, j’écoute (ça c’est bien), je console, tant bien que mal, je ne cherche pas de fautif, j’essaye de palier à mon impuissance que d’ailleurs j’ai toujours craint et une fois de plus c’est pas facile… Dimanche soir ordinaire, « eh bien quand il reviendra de son trip » dis-lui que son père l’aime, que la porte de la maison depuis le temps s’est figée, mais reste entre-baillée et nous attendons ! Dis le lui et bien des choses aux filles….(20 minutes qu’ils nous les ont montrées en cinq ans !) Où trouver que faire, je vais comme toujours me tourner vers Dieu, j’y crois et je suis persuadé que la fin de tout cela lui Il la connaît déjà, alors s’il Lui plaît, qu’il m’inspire une attitude, qu’il me donne une conduite et qu’il mette les mots là où il faut pour que mon, notre fils revienne !!!! et « guérisse ».
Vous qui passez et lisez, si vous avez un conseil, merci à vous !
Commentaires
Bonsoir
Pas facile de donner des conseils faut vivre la situation et c'est pas simple. Bon courage
Pas seulement laisser la porte ouverte, passer un WE avec lui , l'aimer...Etre totalement à son écoute, ne pas lui faire de reproches, tenter de devenir son ami, ne pas le "conseiller".
Le retrouver ou plutôt le trouver!!
La drogue n'est pas responsable à la base...
Plus tard, essayer de le décider à aller voir un "psy", pas de moral, prier Dieu mais pas avec lui...
Cette situation n'est pas définitive, mais l'humain est faible et il te faut accepter que ton fils n'a peut-être pas ta force, tu dois lui montrer que c'est lui que tu aimes le plus au monde.
C'est ton enfant, il a deux filles qu'il aime, mais il ne sait pas être complètement responsable...Alors tends lui la main, ou prends sa main et tires le de là.
S'il ne travaille pas, saurais tu "prendre le risque" de lui proposer un taf?? L'aider sur ce style d'objectif, car sans "fric", sans reconnaissance, seul, sans outils pour s'en sortir; c dur.
J'essayes, tu pijes? Mais je pense qu'il te faut aller au charbon car c'est ton fils.
Courage