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Dodo & Doume - Page 6

  • Enfin...

    a5ec1ad6fa22925b9beda6711d34e195.jpgLe samedi 26 Mai au matin, tout est normal lors du petit-déjeuner et je décide de continuer mes travaux d'entretien au jardin. Je sors mon taille - haies et je me mets à travailler. Au bout de une heure et demie, mon épouse vient me voir, il me restait une bonne demie heure de travail, je lui ai demandé à boire et lui ai dit que je ne me sentais pas vraiment dans la meilleure forme physique et que j'allais m'asseoir un petit peu, il est vrai que j'étais en sueur plus qu'à l'habitude et en plus je sentais des douleurs me reprendre dans la poitrine, bien localisées. Mon épouse est alors partie cueillir des fraises en vue de faire la confiture annuelle. Elle est revenue vers midi, une heure plus tard et moi... j'étais "toujours" assis sur la chaise de la terasse et depuiis son départ je n'avais pas bougé ! Je ne sais pas aujourd'hui si oui ou non j'ai "somnolé" ou si j'ai été "absent" d'une manière quelconque. En tous cas l'entendant arriver, je me suis rendu compte en quelque sorte et je lui ai dit que je rentrais "appeler" le médecin pour savoir...

    J'ai appelé moi-même le médecin et lui ai expliqué mes symptômes, il était là devant la porte 10 minutes plus tard.

    Pour être complet, les symptômes dont je parle sont : la douleur à la poitrine, les bras lourds, endoloris, les épaules comme coincées, les côtés du cou "ayant comme des crampes", un mal qui s'étendait jusque dans et autour des oreilles et de la mâchoire.... c'est cela un infarctus, ne vous laissez jamais tenter à faire comme je l'ai fait et ne "jouez" pas avec votre vie, comme je l'ai fait !!!

    Le médecin est arrivé et malgré mes protestations a demandé à mon épouse de téléphoner au SAMU (merci à eux! on ne le dit pas assez souvent !) qui après une demie-heure étaient dans la maison et l'équipe médicale d'urgence m'a pris en mains et à 15 heures j'étais sur une table d'opération à l'hôpital, 80 kilomêtres d'ici, et un chirurgien de cardiologie avec ses assistantes a pratiqué une coronarographie pour regarder mon état !

    Après deux heures, beaucoup de travail, le chirurgien m'a informé que ses tentatives de poser un stent, un ressort, allaient être vaines et que "une chance" mes artères "secondaires avaient repris petitement le travail de l'artère coronaire arrière défaillante et qui restera "bouchée" pour le reste de ma vie !! Ils n'ont pas non plus envisagé de m'opérer plus lourdement en disant qu'une façon de vivre appropriée et la perte de poids, associée à une dose certaine de médicaments m'aideraient à "rester" comme je l'étais... on verra ensuite...

    Il m'ont donc laissé en l'"état" comme on le dit si bien et toute ma vie, ce qu'il en restera, j'entendrais cette phrase du chirurgien : " vous savez Monsieur... vous avez eu une énorme chance, "des comme vous" on en recouvre définitivement plus de la moitié" ... une façon de le dire, qui sur le coup est "tuante" mais à y réfléchir aujourd'hui, elle fut "salutaire" pour moi. Donc, après coup, Merci Monsieur le chirurgien ! (en cardiologie....)

    Je suis resté 3 jours et demi en réanimation et soins intensifs et après une semaine d'hôpital je suis rentré chez mon épouse et les miens, heureux d'être là et c'est pour cette raison que de façon succinte et sans détails j'ai voulu fixer sur quelques pages "mon aventure" que je qualifierais de "miracle" de la vie pour beaucoup de raisons personnelles et aussi parce-que je crois que cet incident en finalité aura confirmé qu'il n'est pas vain de "croire" au meilleur pour chacun de nous, pour nous mêmes en particulier. C'est devenu en toute fin une véritable histoire de coeur pour moi....

    Un énorme MERCI à mon épouse qui, une fois l'effroi passé, a été pour moi un soutien, une présence, un encouragement à chaque seconde.

    Pour ce qui est de la suite depuis là, j'y reviendrais de temps en temps et vous donnerais quelques détails et "histoires vécues", plus tard, car je vais maintenir ce blog tant que je le pourrais, c'est décidé définitivement, lu, pas lu, commenté ou non... je continue !!!

  • Puis...

    0eaadd72db7f3198ce0a251713bb1bd4.jpgLes jours qui ont suivi, j'étais sur les rotules, je ne reprenais plus le dessus sur la fatigue, j'avais de plus en plus souvent des douleurs "longuement passagères" et je m'inquiétais... mais vers dehors EGO continuait à travailler et je ne montrais quasiment rien. Une semaine avant le 27 Mai, j'ai tondu notre gazon, il y a pour une heure et demie de travail et j'ai mis presque trois heures, je n'avançai pas... et puis ce mal tout le temps, en fait c'était des signes évidents de l'insuffisance cardiaque qui paraissaient de plus en plus souvent.

    Le mardi soir vers neuf heures cela a été assez fort, puis le jeudi soir et le vendreci soir après manger, après 10 heures et vers minuit, trois fois et je ne voulais toujours pas laisser mon épouse appeler le médecin...

    Le samedi 27 Mai était arrivé...

    A demain...

  • Et....

    Arrivé du côté de Troyes, à mi-chemin, je ne pouvais plus faire autrement que de m'arrêter, un parce-que je m'endormais et deux, parce-que les douleurs me reprenant, j'ai vraiment pensé que j'étais "malade" ! Après une heure de somnolence, j'ai repris la route et j'ai pu, tant bien que mal en arriver à ma boîte et ensuite à l'hôtel où bien sûr je me suis écroulé....J'ai dormi, 9 heures sans sentir quoi que ce soit et le mardi matin je suis allé "guilleret" comme d'hab', sérieux évidemment, et motivé à mon lieu de travail.

    La journée s'est bien passée et au lieu de retourner à l'hôtel, j'ai prévenu mon épouse que je me mettais en route et que... je prendrais une chambre à mi-chemin !

    Mais, c'était sans compter sur les aléas du voyageur en France. Sur l'autoroute rien, essayé trois sorties, près de l'autoroute toujours rien, il est onze heures, tant pis il reste trois cent km de route, je continue....

    Je suis rentré chez nous à 1hre du matin, tombé dans le lit et à six heures trente huit, le réveil de chaque jour, ne me demandez pas pourquoi cette heure bizzare mais c'est comme cela depuis un long temps, c'est l'heure où je me lève le mieux...: ;-), je suis reparti au quart de tour , boulot ... boulot et encore boulot.

    Je vous dirai la suite plus tard ou à demain...

  • Donc...

    07ebb84cb91c5de5832f602f27119d5e.jpgPartant du fait que cela n'avait rien à voir avec quoi que ce soit de physique, j'ai continué mon chemin en ne regardant pas, je mangeais de plus en plus mal, je ne bougeais plus, je commençais à prendre du poids et en quelques mois, trois au plus, j'ai atteint les 120 kilos. Mais EGO était là et rien ne pouvait le convaincre d'y regarder de plus près. Plusieurs fois j'ai commencé à sentir des douleurs dans la poitrine, mais souvent cela se transformait rapidement en "mal de ventre" et après une bonne eau gazeuse, c'était rétabli. Seulement à partir de mars c'est revenu de plus en plus et avec des espacements réguliers de deux ou trois jours.

    Principalement cela me prenait le soir, "après" le stress de la journée, une première fois après mon plus lourd repas de la journée, le dîner, au moment des infos devant la télé, et puis ensuite à l'heure où j'allais me coucher.

    Vers mi-mai c'était presque tous les jours que je me plaignais en moi-même, pour les autres mon "homme extérieur" ne différait pas, il se durcissait en s'enrobant. C'est là qu'un soir à la veille de de rejoindre le Centre de la France, où m'attendait un travail de 2 jours, (1400 km aller-retour), j'ai eu très mal, au point de me préparer un alcool fort pour faire passer ce que je prenais pour des crampes dans le ventre... La douleur était vive et c'était certainement, je n'en doute plus aujourd'hui, un premier "infarctus" ou alors une sévère "angine de poitrine" qui me mettait dans cet état.

    Le lendemain, après avoir dégueulé, ma "gastro" était passée et malgré la fatigue et un état de latence, je suis parti...

    à demain......

  • Alors...

    Depuis le début de l'année 2007, je suis devenu différent. Au travail j'étais moins entreprenant, je voulais moins me déplacer, je n'étais plus très prompt à la réaction, en fait j'étais las. Et c'est peu de le dire. De plus l'inspiration me manquait et je n'étais plus le même par rapport à mes collègues et collaborateurs. J'avais du mal à diriger, plus encore à encourager, soutenir, décider, toutes les activités qui font partie de ma vie d'"artiste", comme on le dit si bien, depuis bien longtemps. J'ai pensé : déprime :pour être honnête et me suis dit, comme à la maison tout est pour le mieux, je vais me retaper et m'en sortir...

    EGO quand tu nous tiens !!! Beaucoup de gens, autour de moi, auraient dû remarquer... mais que nenni, personne ne m'en parlait, personne n'avait de doléances ou de réaction "édifiante" pour que je sache... Je me sentais donc comme ça et je mettais cela sur moi en essayant de me relaxer plus, de faire moins d'heures, de ralentir... mais en effet rien ne s'est amélioré et de toutes les bonnes initiatives personnelles, rien n'allait au bout et donc : je me suis senti de plus en plus las... déprimé, ou dans l'état que je m'étais attribué.

    à demain... 

  • C'est dimanche -

    Pour changer un peu, un poème .....

    Wie ein Baum ... de : Lothar Zenetti

     

    Herr, wie ein Baum so sei vor dir mein Leben.
    Herr, wie ein Baum sei vor dir mein Gebet.

    Gib Wurzeln mir, die in die Erde reichen,
    dass tief ich gründe in den alten Zeiten,
    verwurzelt in dem Glauben meiner Väter.

    Gib mir die Kraft, zum festen Stamm zu wachsen,
    dass aufrecht ich an meinem Platze stehe und wanke nicht,
    auch wenn die Stürme toben.

    Gib, dass aus mir sich Äste frei erheben,
    oh meine Kinder, Herr, lass sie erstarken
    und ihre Zweige stecken in den Himmel.

    Gib Zukunft mir und lass die Blätter grünen
    und nach den Wintern Hoffnung neu erblühen,
    und wenn es Zeit ist, lass mich Früchte tragen.

    Herr, wie ein Baum so sei vor dir mein Leben.
    Herr, wie ein Baum sei vor dir mein Gebet.

    De quoi méditer pour ceux qui comprennent, je me prendrai le temps de traduire un de ces quatre : Bon dimanche en attendant !!!!

  • Tout le contraire deux jours plus tard...

    Saint Valentin après coup !

    Hier soir un collègue a cru bon de me prévenir que c'était la St Valentin... comme s'il pensait que j'allais l'oublier ?! Je ne l'ai pas oublié, mais je n'avais aucune intention spéciale à cet effet - j'ai donc réagi à sa missive SMS (ça je le dis pour lui faire plaisir au cas où il lirait un jour et comprendrait ;-)) - et, comme prévu depuis quelques jours,,,, j'étais en congé aujourd'hui !

    Wouah, cela fait du bien et je me suis retrouvé, sans téléphone, sans ordinateur portable, sans obligations, sans réunions, sans décisions, sans questions, sans chiffre d'affaires.... avec ma "Valentine", la seule d'ailleurs depuis plus de trente ans... et nous avons passé la journée à flâner, à vivre posés, à nous parler, à partager un "burger Giant" des trucs qu'on n'avait pas fait depuis au moins quatre ans...ou plus !

    Croyez le ou non : ce soir je suis heureux et je veux penser que ce n'est pas fini !!! je retourne sur mon nuage ...

    Ciaooo !

  • Oecuménisme : non ce n'est pas en vain....

    Dans beaucoup d'églises de toutes confessions, en ce jour a été inaugurée la semaine de "prière pour l'oecuménisme". Drôle, cela se passe partout et il n'y a guère que les télés régionales qui en parlent, enfin c'est déjà cela. Oui, c'est un sujet vaste et peu partagé en dehors de certaines périodes bien définies, c'est un peu navrant mais je crois que le simple fait d'en évoquer l'existence, un peu plus souvent, permettra ce rapprochement, même si les raisons de ne pas le faire sont plus nombreuses et défendues que celles qui en parlent de façon positive.

    Réunir qui, quoi, comment, pourquoi, je vous laisse réfléchir, je pose la question simplement de façon à me libérer d'une humeur, je trouve que nous n'en faisons pas assez dans ce domaine : alors ceux qui me liront, une prière, répandez un peu de cette attitude, un peu de cette façon d'être, un peu de cette vie tout court, en l'évoquant autour de vous.

    Si vous y êtes indifférents, pensez-y et si vous voulez retourner à votre indifférence, je ne vous en voudrai pas, c'est votre liberté et je suis pour cette dernière. Alors oecuménisme pour moi : OUI !

    Très bonne nuit !