Cela faisait un certain temps, mais je n'ai pu résister !!
Bonne journée à vous qui passez et voyez... aimez ??
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Cela faisait un certain temps, mais je n'ai pu résister !!
Bonne journée à vous qui passez et voyez... aimez ??
Hier la pluie, mais ce matin le soleil passe quelque peu, alors le décors qui nous entoure nous apparaît plus précisément et nous donne la preuve de l'avancée des choses...
C'est pour cela que j'aime le printemps, tout bouge à grande vitesse et tous les jours... et comme nous sommes en pleine campagne (sourire) il est bon d'en profiter !!
Une excellente fin de semaine à vous !!
à propos : je vous trouve frileux dans les contacts... serait-ce le printemps qui vous appelle ailleurs ? Néanmoins, la persévérance restera toujours une qualité relationnelle aussi : n'est-ce pas ?
Je vous embrasse !!
mini orchidées ... la troisième arrive et il y en aura peut-être quatre !!
un soleil radieux après une nuit de "blancheur"... température négative cette nuit... eh oui, nous sommes dans les Vosges du Nord !
Un très bon dimanche à vous !!
nous marchions sous une petite pluie,
il faisait bon, et notre humeur était bonne...
qu'en sera-t'il aujourd'hui ?
nota : le(la) nageuse est un(e) foulque Macrou ou une fuligule morillon ? : à votre avis ... héhéhé !!
Il y a quelque temps, Louis Paul en parlait sur son blog, je disais qu'il était trop tôt encore chez nous - mais voilà maintenant elle est devenue majestueuse et vous pouvez en profiter !!
Bonne fin de semaine !!!
le printemps... je trouve bizarre que notre petite fille
apprenne "l'automne" au violon actuellement... mais en attendant, elle l'apprend bien,
alors aucun problème...
Viens, entre et vois...!
Une belle journée s'annonce, le printemps est là et nous le ressentons !
un bon dimanche à vous toutes et tous !
Hier, en nous baladant dans nos belles Vosges du Nord, une évidence m'st apparue, une bonne heure à observer les alentours pendant notre pause de marche, et je me suis dit : ils racontent quand même souvent n'importe quoi dans ces émissions politico-intellectuello-médiatico-bourrage de crâne, qui sont diffusées journellement à la télé...
Est-ce que ces intellos, journalistes spécialisés, ces moralistes et critiques ne nous prennent pas vraiment pour des cons... je vais faire une "bourde"...: mais ces "gens de la ville" ont-ils jamais pris le temps d'aller regarder la France de près ? ont-ils vu ces coins soi-disant perdus, et en ont-ils jamais profité ?
Je me suis demandé aussi si notre terre de France est vraiment aussi foutue et sans avenir que tous ces fatalistes semblent le dire. Evidemment, si je vis dans mes 30 mètres carrés dans la ville, je ne peux me comparer à celui qui vit dans la même surface à la campagne mais qui peut en sortant juste un peu de cet intérieur aller profiter de ce que lui apporte son environnement naturel et à portée de main.
L'industrie, l'inventivité et l'avenir du monde ne sont pas qu'en ville et le travail certainement pas non plus ! Si quelques uns de ces intellectuels encourageaient cette dernière à ré-investir dans les endroits où la place existe et est utilisable, il se créerait beaucoup plus d'emplois et les besoins seraient inévitablement inférieurs pour agrémenter une vie de travail...par exemple : "tout laisser" pour une heure de SPA chic et chéro entre midi dans une journée de travail "de dingue"....quand j'entends cela, ça me révolte !!
Moi, hier, j'ai regardé ce beau spécimen de bête de trait, et je me suis régalé, coût : une heure de repos dans un banc près d'un décor naturel sans pollution et surtout, j'étais dehors !!
Bonne fin de dimanche à vous, aujourd'hui il pleut ... mais je me réjouis de vous parler et vous exposer une photo que pour ma part je trouve superbe et reposante !
il y a de la suite dans les idées...
... car certains savent, en se posant, où mettre les pattes... héhé !
Bonne nuit !
ajout du 20/09/2013
....et voilà l'original...
et je vous dis : à très bientôt !
- 5 !!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!
mais cela me plait recadré comme cela : la photo de base dans quelques jours...
Bonne fin de dimanche !
Cherchez l'erreur !!!!? et la raison ...
Copiright : VuparDoume
Voilà, nous sommes de retour de la balade de printemps et j'ai rapporté bien des trophées en clichés... cette photo vous dira de suite où nous étions et je pense que je publierais un peu plus sur le sujet et la région unpeu plus tard dans l'année...
en attendant un chaleureux bonjour à LP... Roso... etc... et à vous toutes et tous qui venez me voir !
Mitigée, mais d'une année à l'autre elle devient cette "fête" que l'on n'aime plus, cette journée qui s'évertue à vouloir être celle du souvenir et qui en devient lassante, tant le temps finit par lui faire ouvrir de plus en plus de plaies dans nos coeurs...
Alors regardons vers le haut... de nos villages... et continuons notre route !!
Bonne fin de semaine - Soyez sages !
Je vous souhaite une nouvelle fois : une excellente fin de semaine !!!
Pour moi c'est une de plus de passée - ça se fête !!
God loves you and so do I ...!
Je vous souhaite un excellent dimanche !
En ce dimanche très bleu de septembre : je vous embrasse bien fort toutes et tous.
...et un petit peu de poésie concernant cette "fleur" pour moi éminemment photogénique...
"" La petite Chiquette, toute nue, était étendue sur le lit. Elle était toute nue, avec son collier bleu, et se tenait accoudée dans l'oreiller. Caboche glissa sous ses cheveux la fleur de bignone; il se recula, pour juger de l'effet. Elle était belle, ainsi parée, avec cette fleur et ce collier - parée à peu près comme l'Olympia.
Elle était tout éclairée par le reflet du soleil, qui pénétrait dans la chambre et s'allongeait sur les carreaux. - Chéri, demanda-t-elle, est-ce que tu veux peindre ?.. ""
Louis Codet...
juste avant que le soleil ne fasse grève... la photo du jour...
"bleu...bleu...leciel dans le soleil d'Alsace..."
A TRES VITE .....
Do&Do
Lors d'une petite randonnée dans le massif pré-vosgien ce dimanche, une petite halte à la grotte et la chapelle de St Vit, l'occasion de méditer sur ces valeurs qui ont forgé nos vies et notre foi. Un endroit reposant et plein d'esprit... oui je sais ce que je dis, d'esprit, vous savez ce truc qui se propage sous formes différentes en fonction de nos dons... connaisseurs et intéressées, je vous aime !!
Je vais essayer de faire une apparition dans les prochains jours.. histoire de ne pas me laisser oublier.
Alsace...!!
A très vite...
Quelques mots et images pour vous rassurer (quoique est-ce bien nécessaire?) - je ne suis pas encore complêtement noyé, et encore moins oisif...
Après un détour par Hannovre (industrie oblige) et une semaine presque en Touraine et Sologne, me revoilà et je me suis dit que revenir sur les fêtes de Pâques en photos était un prétexte pour parler un peu avec vous, surtout que je ne veux en aucun cas (hé) re-prendre position sur, ou commenter, les "faits" politiques actuels... et je me garderai bien de ré-emettre une quelconque position à l'avenir, je vais laisser à ceux qui sont responsables du désastre qui est prévisible et innéluctable socialement et économiquement qui nous attend....( je ne peux pas m'en empêcher... héhéhé !) ... le soin de l'assumer et essayer quoiqu'il se passe de "donner une paye décente" à ma presque centaine de "coéquipiers" au sein de "mon" entreprise... et quand on m'aura pris tous les moyens et que la délocalisation me poussera à la retraite, ... ce sera : "rideau tiré" !!
Voilà, je vous souhaite quelques beaux jours (encore à venir jusqu'au 6 mai... :o()...)
... et je vous dis sans états - d'âme : retour (parmi vous) le 14 Mai !!
Le panier d'accueil ...
Le cadeau in !! (qui plaira à ma "chère" Anne... qui souri(s)t déjà)... ;-))
... et cette jolie et résistante nature qui ne s'occupe pas de l'entourage et revit continuellement malgré les difficultés et la dureté des éléments... : un très bon exemple !
A très bientôt ...
God loves you and so we do !!!
nb : je ne continue pas mon blog "Tranches de vie" ( http://domidoume.wordpress.com/ )
pour le moment... je parle de la publication...:
ceux qui y sont interessés peuvent me contacter , l'écriture continue bien évidemment...
Photo cadeau pour Alsacop: ... lustre - presse-papiers -art verrier... c'est dans mon village natal ...
Le village emblème d'Alsace Bossue se réveille...
Nous irons ce dimanche faire une petite randonnée si le temps le permet...
(La Petite-Pierre...)
Ce matin en triant des photos...
... je suis tombé sur cette photo prise lors de notre dernière visite de ce site restauré de maisons troglodytiques à quelques kilomètres de notre village... à Graufthal... un joli petit ensemble rénové grâce à la volonté d'un ancien "collègue" et de ses amis d'association. Très visité d'ailleurs, ce que je vous conseille aussi si vous en avez l'occasion, la dernière habitante est décédée fin du Dix-neuvième siècle....
Mais mes pensées sont allées un peu plus loin et dans mes souvenirs lycéens, au XVIIIème, et je me suis rappelé Montesquieu. Oui je sais, "Doume littéraire" !!! trop fort (humour!) : eh bien oui ! quoique "industriel" de métier...
Alors j'ai vite récupéré mon L&M et voilà :
"Lettres persanes" : Histoire des Troglodytes - extraits -
Usbek écrit à Mirza.....
Il y avait en Arabie un petit peuple, appelé Troglodyte, qui descendait de ces anciens Troglodytes qui, si nous en croyons les historiens, ressemblaient plus à des bêtes qu'à des hommes. Ceux-ci n'étaient point si contrefaits, ils n'étaient point velus comme des ours, ils ne sifflaient point, ils avaient des yeux; mais ils étaient si méchants et si féroces, qu'il n'y avait parmi eux aucun principe d'équité ni de justice.
Ils avaient un roi d'une origine étrangère, qui, voulant corriger la méchanceté de leur naturel, les traitait sévèrement; mais ils conjurèrent contre lui, le tuèrent, et exterminèrent toute la famille royale.
Le coup étant fait, ils s'assemblèrent pour choisir un gouvernement; et, après bien des dissensions, ils créèrent des magistrats. Mais à peine les eurent-ils élus, qu'ils leur devinrent insupportables; et ils les massacrèrent encore.
Ce peuple, libre de ce nouveau joug, ne consulta plus que son naturel sauvage. Tous les particuliers convinrent qu'ils n'obéiraient plus à personne; que chacun veillerait uniquement à ses intérêts, sans consulter ceux des autres.
Cette résolution unanime flattait extrêmement tous les particuliers. Ils disaient: Qu'ai-je affaire d'aller me tuer à travailler pour des gens dont je ne me soucie point? Je penserai uniquement à moi. Je vivrai heureux: que m'importe que les autres le soient? Je me procurerai tous mes besoins; et, pourvu que je les aie, je ne me soucie point que tous les autres Troglodytes soient misérables.
On était dans le mois où l'on ensemence les terres; chacun dit: je ne labourerai mon champ que pour qu'il me fournisse le blé qu'il me faut pour me nourrir; une plus grande quantité me serait inutile: je ne prendrai point de la peine pour rien.
Les terres de ce petit royaume n'étaient pas de même nature: il y en avait d'arides et de montagneuses, et d'autres qui, dans un terrain bas, étaient arrosées de plusieurs ruisseaux. Cette année la sécheresse fut très grande; de manière que les terres qui étaient dans les lieux élevés manquèrent absolument, tandis que celles qui purent être arrosées furent très fertiles: ainsi les peuples des montagne périrent presque tous de faim par la dureté des autres, qui leur refusèrent de partager la récolte.
L'année d'ensuite fut très pluvieuse: les lieux élevés se trouvèrent d'une fertilité extraordinaire, et les terres basses furent submergées. La moitié du peuple cria une seconde fois famine; mais ces misérables trouvèrent des gens aussi durs qu'ils l'avaient été eux-mêmes.
Un des principaux habitants avait une femme fort belle; son voisin en devint amoureux, et l'enleva: il s'émut une grande querelle; et, après bien des injures et des coups, ils convinrent de s'en remettre à la décision d'un Troglodyte qui, pendant que la république subsistait, avait eu quelque crédit. Ils allèrent à lui, et voulurent lui dire leurs raisons. Que m'importe, dit cet homme, que cette femme soit à vous, ou à vous? J'ai mon champ à labourer; je n'irai peut-être pas employer mon temps à terminer vos différends et à travailler à vos affaires, tandis que je négligerai les miennes; je vous prie de me laisser en repos, et de ne m'importuner plus de vos querelles. Là-dessus il les quitta, et s'en alla travailler ses terres. Le ravisseur, qui était le plus fort, jura qu'il mourrait plutôt que de rendre cette femme; et l'autre, pénétré de l'injustice de son voisin et de la dureté du juge, s'en retournait désespéré, lorsqu'il trouva dans son chemin une femme jeune et belle, qui revenait de la fontaine. Il n'avait plus de femme, celle-là lui plut; et elle lui plut bien davantage lorsqu'il apprit que c'était la femme de celui qu'il avait voulu prendre pour juge, et qui avait été si peu sensible à son malheur: il l'enleva, et l'emmena dans sa maison.
Il y avait un homme qui possédait un champ assez fertile, qu'il cultivait avec grand soin: deux de ses voisins s'unirent ensemble, le chassèrent de sa maison, occupèrent son champ; ils firent entre eux une union pour se défendre contre tous ceux qui voudraient l'usurper; et effectivement ils se soutinrent par là pendant plusieurs mois; mais un des deux, ennuyé de partager ce qu'il pouvait avoir tout seul, tua l'autre et devint seul maître du champ. Son empire ne fut pas long: deux autres Troglodytes vinrent l'attaquer; il se trouva trop faible pour se défendre, et il fut massacré.
Un Troglodyte presque tout nu vit de la laine qui était à vendre: il en demanda le prix; le marchand dit en lui-même: Naturellement je ne devrais espérer de ma laine qu'autant d'argent qu'il en faut pour acheter deux mesures de blé; mais je la vais vendre quatre fois davantage, afin d'avoir huit mesures. Il fallut en passer par là, et payer le prix demandé. Je suis bien aise, dit le marchand; j'aurai du blé à présent. Que dites-vous? reprit l'étranger; vous avez besoin de blé? J'en ai à vendre: il n'y a que le prix qui vous étonnera peut-être; car vous saurez que le blé est extrêmement cher, et que la famine règne presque partout: mais rendez-moi mon argent, et je vous donnerai une mesure de blé; car je ne veux pas m'en défaire autrement, dussiez-vous crever de faim.
Cependant une maladie cruelle ravageait la contrée. Un médecin habile y arriva du pays voisin, et donna ses remèdes si à propos, qu'il guérit tous ceux qui se mirent dans ses mains. Quand la maladie eut cessé, il alla chez tous ceux qu'il avait traités demander son salaire; mais il ne trouva que des refus: il retourna dans son pays, et il y arriva accablé des fatigues d'un si long voyage. Mais bientôt après il apprit que la même maladie se faisait sentir de nouveau, et affligeait plus que jamais cette terre ingrate. Ils allèrent à lui cette fois, et n'attendirent pas qu'il vînt chez eux. Allez, leur dit-il hommes injustes, vous avez dans l'âme un poison plus mortel que celui dont vous voulez guérir; vous ne méritez pas d'occuper une place sur la terre, parce que vous n'avez point d'humanité, et que les règles de l'équité vous sont inconnues: je croirais offenser les dieux, qui vous punissent, si je m'opposais à la justice de leur colère. ..........
.......Tu as vu, mon cher Mirza, comment les Troglodytes périrent par leur méchanceté même, et furent les victimes de leurs propres injustices. De tant de familles, il n'en resta que deux qui échappèrent aux malheurs de la nation. Il y avait dans ce pays deux hommes bien singuliers : ils avaient de l'humanité ; ils connaissaient la justice; ils aimaient la vertu ; autant liés par la droiture de leur coeur que par la corruption de celui des autres, ils voyaient la désolation générale, et ne la ressentaient que par la pitié : c'était le motif d'une union nouvelle. Ils travaillaient avec une sollicitude commune pour l'intérêt commun; ils n'avaient de différends que ceux qu'une douce et tendre amitié faisait naître; et dans l'endroit du pays le plus écarté, séparés de leurs compatriotes indignes de leur présence, ils menaient une vie heureuse et tranquille : la terre semblait produire d'elle-même, cultivée par ces vertueuses mains.
Ils aimaient leurs femmes, et ils en étaient tendrement chéris. Toute leur attention était d'élever leurs enfants à la vertu. Ils leur représentaient sans cesse les malheurs de leurs compatriotes, et leur mettaient devant les yeux cet exemple si touchant; ils leur faisaient surtout sentir que l'intérêt des particuliers se trouve toujours dans l'intérêt commun ; que vouloir s'en séparer, c'est vouloir se perdre ; que la vertu n'est point une chose qui doive nous coûter ; qu'il ne faut point la regarder comme un exercice pénible ; et que la justice pour autrui est une charité pour nous.
Ils eurent bientôt la consolation des pères vertueux, qui est d'avoir des enfants qui leur ressemblent. Le jeune peuple qui s'éleva sous leurs yeux s'accrut par d'heureux mariages: le nombre augmenta, l'union fut toujours la même; et la vertu, bien loin de s'affaiblir dans la multitude, fut fortifiée, au contraire, par un plus grand nombre d'exemples.
Qui pourrait représenter ici le bonheur de ces Troglodytes ? Un peuple si juste devait être chéri des dieux. Dès qu'il ouvrit les yeux pour les connaître, il apprit à les craindre ; et la religion vint adoucir dans les moeurs ce que la nature y avait laissé de trop rude.
Ils instituèrent des fêtes en l'honneur des dieux. Les jeunes filles, ornées de fleurs, et les jeunes garçons, les célébraient par leurs danses, et par les accords d'une musique champêtre ; on faisait ensuite des festins, où la joie ne régnait pas moins que la frugalité. C'était dans ces assemblées que parlait la nature naïve, c'est là qu'on apprenait à donner le coeur et à le recevoir ; c'est là que la pudeur virginale faisait en rougissant un aveu surpris, mais bientôt confirmé par le consentement des pères ; et c'est là que les tendres mères se plaisaient à prévoir par avance une union douce et fidèle.
On allait au temple pour demander les faveurs des dieux : ce n'était pas les richesses et une onéreuse abondance ; de pareils souhaits étaient indignes des heureux Troglodytes ; ils ne savaient les désirer que pour leurs compatriotes. Ils n'étaient au pied des autels que pour demander la santé de leurs pères, l'union de leurs frères, la tendresse de leurs femmes, l'amour et l'obéissance de leurs enfants. Les filles y venaient apporter le tendre sacrifice de leur coeur, et ne leur demandaient d'autre grâce que celle de pouvoir rendre un Troglodyte heureux.
Le soir, lorsque les troupeaux quittaient les prairies, et que les boeufs fatigués avaient ramené la charrue, ils s'assemblaient; et, dans un repas frugal, ils chantaient les injustices des premiers Troglodytes et leurs malheurs, la vertu renaissante avec un nouveau peuple, et sa félicité: ils chantaient ensuite les grandeurs des dieux, leurs faveurs toujours présentes aux hommes qui les implorent, et leur colère inévitable à ceux qui ne les craignent pas; ils décrivaient ensuite les délices de la vie champêtre, et le bonheur d'une condition toujours parée de l'innocence. Bientôt ils s'abandonnaient à un sommeil que les soins et les chagrins n'interrompaient jamais.
La nature ne fournissait pas moins à leurs désirs qu'à leurs besoins. Dans ce pays heureux, la cupidité était étrangère: ils se faisaient des présents, où celui qui donnait croyait toujours avoir l'avantage. Le peuple troglodyte se regardait comme une seule famille ; les troupeaux étaient presque toujours confondus ; la seule peine qu'on s'épargnait ordinairement, c'était de les partager.
.... Comme le peuple grossissait tous les jours, les Troglodytes crurent qu'il était à propos de se choisir un roi: ils convinrent qu'il fallait déférer la couronne à celui qui était le plus juste; et ils jetèrent tous les yeux sur un vieillard vénérable par son âge et par une longue vertu. Il n'avait pas voulu se trouver à cette assemblée ; il s'était retiré dans sa maison, le coeur serré de tristesse.
Lorsqu'on lui envoya des députés pour lui apprendre le choix qu'on avait fait de lui : A Dieu ne plaise, dit-il, que je fasse ce tort aux Troglodytes, que l'on puisse croire qu'il n'y a personne parmi eux de plus juste que moi ! Vous me déférez la couronne, et, si vous le voulez absolument, il faudra bien que je la prenne ; mais comptez que je mourrai de douleur d'avoir vu en naissant les Troglodytes libres, et de les voir aujourd'hui assujettis. A ces mots, il se mit à répandre un torrent de larmes. Malheureux jour! disait-il; et pourquoi ai-je tant vécu ? Puis il s'écria d'une voix sévère : Je vois bien ce que c'est, ô Troglodytes ! votre vertu commence à vous peser. Dans l'état où vous êtes, n'ayant point de chef, il faut que vous soyez vertueux malgré vous ; sans cela vous sauriez subsister, et vous tomberiez dans le malheur de vos premiers pères. Mais ce joug vous paraît trop dur : vous aimez mieux être soumis à un prince, et obéir à ses lois, moins rigides que vos moeurs. Vous savez que pour lors vous pourrez contenter votre ambition, acquérir des richesses, et languir dans une lâche volupté ; et que, pourvu que vous évitiez de tomber dans les grands crimes, vous n'aurez pas besoin de la vertu. Il s'arrêta un moment, et ses larmes coulèrent plus que jamais. Et que prétendez-vous que je fasse ? Comment se peut-il que je commande quelque chose à un Troglodyte ? Voulez-vous qu'il fasse une action vertueuse parce que je la lui commande, lui qui la ferait tout de même sans moi, et par le seul penchant de la nature ? O Troglodytes ! je suis à la fin de mes jours, mon sang est glacé dans mes veines, je vais bientôt revoir vos sacrés aïeux: pourquoi voulez-vous que je les afflige, et que je sois obligé de leur dire que je vous ai laissés sous un autre joug que celui de la vertu ?
.... Hyper actuel non ???
Notez je ne revendique rien ! Voilà juste un "retour littéraire"de mes pensées de plus de 45 ans...en ce qui me concerne et de 2 siècles pour l'écrit... et l'humain qu'en est-il ???
Se pourrait-il que nous soyions à notre tour tous des Troglodytes ? Je vous le demande ?!
Allez les amis, je vous souhaite une excellente fin de semaine "démocratique" et de partage et d'entente !
Doume
Juste autour de chez nous, partis à pied et parcouru quelques 5 kilomètres...
J'aime cet endroit...!
... et si un de ces dimanches l'envie vous prend venez donc y promener avec nous !!!
Toutes nos bonnes pensées à vous !
Dodo et Doume !!
ps : il y a un clin d'oeil dans la photo - une note bientôt...
La passion des fleurs illustrée...
Voilà en échantillonnage ce qui nous entoure en cette belle journée de dimanche..
et aussi l'année durant..!
Aucune place pour la tristesse ou la morosité.
De la beauté, encore et toujours !
PS : Avis aux "fidèles" !!!!
Voilà, dimanche passé, l'état du barrage de retenue de l'Eichel,
la rivière qui traverse notre village...
et dans le village l'Eichel gelée...
l'hiver est bien là depuis quelques jours...
Bonsoir les amis ! Je trouve cette photo très séduisante...
Serait-ce une plante carnivore, un animal inconnu ?
Si vous êtes gentils je vous dirais !! bonne fin de semaine !!!
... et lundi on bosse Doume !!!
Dodo va s'ennuyer... peut-être sera-t'elle heureuse, qui sait ?...
Là aussi : je vous dirais !!
Et, mes amis n'oubliez pas : une visite à : "Tranches de vie..."(clic)
un commentaire, et je vous en remercie d'avance !!!
pour Alsacop et en réponse à son intérêt : Ci après les photos qui montrent de quelle plante il s'agit
photos prises le même jour et deux semaines plus tard,
la semaine dernière... la "florescence" avait déjà arrêté de pousser...
Nous ne savons pas s'il faut la couper ou pas : décision quand elle sera fânée !
Ci - après une excellente musique pour voyager dans les pensées...
J'aime écouter ce type de musique un peu spirituelle et nostalgique...
et ça va très bien avec l'hiver...
et dire que la majorité des gens est en train de se plaindre du froid...
Bon dimanche !!!
il neige, un dimanche ordinaire !!
le ciel est gris, lourd et froid
serait-ce l'hiver ?
Depuis hier nous pouvons espérer un Noël blanc...
BONNE FIN DE 2011 !!!